Dès 1992, je me suis engagée auprès de Jean-Louis Auvergne en tant que militante du Parti socialiste. A ses côtés, j'ai participé à toutes les campagnes électorales.
Elue conseillère municipale dans l'opposition en 2001, je n'ai eu de cesse de défendre les intérêts de la population. J'ai obtenu, fait suffisamment rare pour être souligné, un vote unanime du Conseil municipal se prononçant contre deux fermetures de classe programmées ! J'ai demandé la mise en place d'une commission de contrôle concernant les missions de la société Marseille Aménagement : il n'est pas normal qu'une entreprise privée décide seule du devenir de notre centre ancien. Aussi, j'ai soutenu le Maire dans sa démarche de projet de protection contre les crues du Rhône, loin de toute querelle partisane. Femme libre, seule la satisfaction de l'intérêt général conduit mes prises de position.
En 2005, j'ai engagé la campagne pour le NON au référendum sur le traité constitutionnel européen aux côtés de militants de diverses tendances. Après avoir soutenu la motion "trait-d'union" de Jean-Luc Mélenchon lors du congrés socialiste du Mans, j'ai été élue secrétaire de section du Parti socialiste de Tarascon.
En 2006, le 3 juillet, à la demande du premier fédéral du PS Eugène Caselli, la commission fédérale des conflits a décidé, à la majorité absolue, mon exclusion définitive du Parti et ma démission en tant que secrétaire de section au motif :
- d'un appel à la constitution d'un comité local pour la reconquête de la démocratie prônant la rupture avec l'Union européenne que j'ai contresigné.
- et d'une lettre ouverte distribuée à la population qui interpelle, sur un même plan, le maire UMP de la ville de Tarascon et le président du Conseil général PS, Jean-Noël Guérini.
Le 19 septembre 2006, j'ai fait appel auprès de la commission nationale des conflits et, le 27 janvier 2007, cette commission a décidé de "réformer" la décision d'exclusion définitive demandée par Eugène Caselli et a prononcé une "exclusion temporaire de 18 mois" à compter de ce 27 janvier 2007.
Le 10 avril 2007, dans la continuité de mon action au sein du Comité national pour la reconquête de la démocratie, la défense de la République laïque, une et indivisible, des 36 000 communes et des services publics, j'ai rejoint le Comité provisoire pour un nouveau parti ouvrier indépendant. Puis, les 24 et 25 novembre 2007, j'ai participé à la Convention ouvrière et socialiste. Je suis, depuis, devenue membre du bureau provisoire national. Un congrés constitutif de ce parti ouvrier est programmé pour juin 2008.
Aussi, en juin 2007, j'ai été candidate aux élections législatives afin de jeter les bases de ce parti en construction, faire entendre une voix nouvelle et ancrer mon engagement sur et pour Tarascon.
Une présence régulière sur les marchés, au contact direct de la population tarasconnaise, m'a permis de rencontrer bon nombre de militants chaleureux, dynamiques, volontaires et désireux de défendre et de faire prospérer leur ville. C'est forte de leur soutien et dans la continuité logique de mon parcours politique que je me présente aujourd'hui tout naturellement à vous pour ces élections municipales. Pour faire de Tarascon une ville forte et solidaire. Forte parce que solidaire.